Youssef Anegay, Head of Technology Services France, nous parle des dernières avancées technologiques
Chez Nagarro ES, nous nous appuyons sur les cas usages remontés par les clients, sur nos partenariats éditeurs SAP et Qlik, mais aussi les idées des collaborateurs du groupe Nagarro pour nourrir nos réflexions sur l’innovation aujourd’hui (voir notre article « Workshops, innovation tour, i-LAB et projet Fit4Cozmo : genèse de l’innovation« )
Nous voyons l’innovation non pas comme synonyme d’invention, mais comme l’adaptation des dernières avancées innovantes aux besoins de nos clients. L’objectif principal est de réduire leurs coûts, en leur faisant gagner du temps, réduisant les erreurs, et en permettant à leurs collaborateurs de se consacrer sur des tâches à valeur ajoutée.
Pour cela, nous travaillons actuellement sur 4 sujets : L’IoT, le Machine Learning et l’intelligence Artificielle, l’automatisation et le BOT.
Youssef Anegay, Head of Technology Services France, nous explique les réelles innovations et opportunités qui se cachent derrière ces accronymes.
IoT, pour plus de réactivité
« L’IoT est l’abréviation de « Internet of Things ». Il s’agit d’interfacer des objets connectés, capteurs ou senseurs, qui remontent des informations sans avoir besoin de les consulter. Les exemples les plus connus sont associés à la domotique : il est ainsi possible d’être informé par SMS toute infraction dans son logement, ou de gérer l’arrosage de ses plantes par des capteurs.
Mais les bénéfices de l’IoT vont bien au-delà du confort et de la sécurité.
La ville de Heidelberg, en Allemagne, a par exemple profité de l’IoT pour optimiser fortement la tournée de ramassage des poubelles dans la ville. Alors que les tournées étaient planifiées auparavant par les éboueurs, sur base de connaissances issues de l’expérience sur le remplissage des bennes, l’IoT a permis d’améliorer grandement cette pratique, en se basant sur des données tangibles. Chaque poubelle est équipée de capteurs, qui remontent les données de taux de remplissage à un logiciel, qui planifie le trajet des éboueurs, et optimise ainsi grandement les temps et coûts des tournées.
L’Automatisation, pour baisser rapidement les coûts et gagner du temps
Pour les opérations répétitives, ne nécessitant pas de réflexion, l’automatisation peut être rapidement mise en place et apporter des bénéfices immédiats, en termes de temps et de coût. Souvent mise en œuvre au sein des helpdesk, son utilisation peut être étendue à tous les secteurs de l’entreprise.
Il est de nos jours possible, lorsqu’un commercial reçoit un mail avec pièce jointe, que le système le scanne, détecte qu’il s’agit d’une facture, renomme le fichier, et propose au commercial de l’envoyer au sein d’un mail déjà rédigé, adressé au service comptabilité de l’entreprise.
Le Machine Learning, pour traiter les cas particuliers
Pour toutes les tâches qui ne sont pas simplement automatisables, le Machine Learning entre en œuvre. Il s’agit d’une technologie qui apprend des choix des utilisateurs pour être ensuite à même de reproduire ces choix de manière automatisée.
Le ML est souvent utilisé en comptabilité. Pour reprendre l’exemple précédent, dans le cas particulier où une information est manquante, que se soient des données, un nom d’entreprise, un numéro de facture – le système est capable de les compléter, sur la base des informations déjà collectées sur le compte.
Les Bots, pour une interaction Homme-machine repensée
Les bots sont des plateformes d’interaction entre l’homme et la machine. Si on pense souvent aux bots sous forme de robot invitant au dialogue sur des écrans des sites internet, il existe d’autres formes d’interaction possibles. Et notamment par la voix. Le bot n’est alors plus un accessoire pratique, il devient réellement une nouvelle interface utilisateur, instinctive et rapide. Et une interface qui est adaptée aux entreprises et aux productions, dans lesquelles les collaborateurs ont souvent des gants, ou les mains occupées par la manipulation de pièces. Le bot vocal peut ainsi être sollicité sans avoir besoin de faire une pause dans son activité, ce qui est un avantage pour le collaborateur (information disponible plus rapidement et facilement), ainsi que pour l’entreprise (moins de temps de latence).
Les bots intégrés dans des lunettes sont également une interface très intéressante pour les industries. Ils peuvent apporter des informations à l’opérateur en fonction de ce qu’il a dans son champs de vision, et proposer des instruction adaptées à la situation en cours. En combinant cette fonctionnalité à la voix, il est ainsi possible de repérer une pièce cassée, de l’identifier grâce à la reconnaissance visuelle, de compléter un ticket de maintenance sur SAP, au sein duquel le numéro de série est déjà renseigné, et de lancer la commande de la pièce, sans avoir besoin d’utiliser ses mains !
Ce qui m’amène au point principal : si ces technologies apportent des bénéfices certains, la véritable innovation, c’est de les faire dialoguer ensemble dans un contexte client bien précis. »
Ce que nous verrons ensemble dans un prochain article ! Merci Youssef pour ces informations.