L’entreprise intelligente est une des grandes thématiques mises en avant par SAP. Plus réactive, plus résiliente, plus innovante, l’entreprise intelligente est capable de s’adapter aux changements rapides du marché.
Qu’est-ce qu’une entreprise intelligente ? C’est avant tout une organisation qui sait mieux communiquer et collaborer, en interne (employés, machines connectées…) comme avec l’extérieur (clients, fournisseurs, prestataires…). Le tout de façon automatisée et organisée, dans une logique de supply chain étendue.
Trois types d’enjeux vont toucher les organisations qui veulent devenir des entreprises intelligentes.
1. Des enjeux stratégiques
L’entreprise intelligente se distingue par ses ambitions stratégiques. Elle a la volonté de disrupter son business model pour adopter de nouvelles approches, s’accompagnant de nouveaux modèles financiers : la vente de biens peut être complétée, ou remplacée, par de la location ; une offre de service peut venir s’ajouter à la vente (mise en route, maintenance…). Un mouvement qui peut mener jusqu’au remplacement complet des ventes de biens par du service, le fameux « Product as a Service ».
La mondialisation est un autre défi stratégique. Là où les industriels classiques abordent l’international progressivement, pays par pays, les startups adoptent d’emblée une vision globalisée de leur activité. Avec l’appui d’Internet, de l’e-commerce et des outils de digital supply chain, les entreprises – même les plus modestes – doivent elles aussi adopter d’entrée de jeux une approche mondialisée et connectée avec tous ses partenaires internes tant qu’externes.
Répondre à ces enjeux stratégiques nécessite agilité et scalabilité. Des qualités nécessaires pour pouvoir défricher de nouveaux territoires, mais aussi pour répondre aux incertitudes et aléas. Pendant la crise sanitaire, les entreprises les plus flexibles ont su mettre en place de nouveaux canaux de distribution, créer de nouveaux produits, voire transformer leur activité en profondeur pour s’adapter à la situation.
2. Des enjeux opérationnels
Le besoin d’agilité se traduit par des enjeux opérationnels induisant la mise en place d’une supply chain plus réactive et plus efficace. Lors de la mise sur le marché d’un nouveau produit, il est essentiel de planifier sans délai les approvisionnements, la production et la distribution. Il faut pour cela disposer d’outils de digital supply chain capables de gérer et automatiser les processus, avec comme objectif de réduire toujours plus les délais. Soit pour mieux répondre aux besoins des clients, soit pour s’adapter plus rapidement aux changements du marché.
L’autre aspect est la montée des prévisions et simulations. Elles sont essentielles pour s’assurer que les plans à moyen et long terme de l’entreprise sont bien respectés. Mais aussi pour évaluer les scénarios permettant de maintenir une activité optimale en cas d’aléa. Voire pour anticiper la survenue de ces aléas au travers du prédictif. Un élément devenu clé au cours des derniers mois, beaucoup d’organisations ayant été confrontées, par exemple, à des défections de certains de leurs fournisseurs.
Les entreprises traditionnelles mettent la pression sur les coûts : prix des matières premières tirés vers le bas, délocalisation de la production, réduction des coûts logistiques, etc. Toutefois, dans un monde où l’expérience client devient primordiale, ce n’est plus forcément celui qui propose le meilleur prix qui gagne, mais de plus en plus souvent celui qui sait tenir les délais ainsi que maintenir la satisfaction client.
3. Des enjeux IT
Les enjeux métiers d’agilité et de scalabilité sont aussi des enjeux IT. Mettre en œuvre de nouveaux processus, lancer de nouvelles activités, augmenter ses capacités logistiques, intégrer de nouveaux partenaires ou initier des opérations de croissance externe nécessite de pouvoir mettre en place de nouveaux environnements IT, sans délai et sans investissements lourds.
Le cloud est un moyen privilégié pour créer un système d’information en mode « plug and play », dans de courts délais. Le cloud permet également de basculer d’un modèle de licence vers un modèle de souscription tel qu’un leasing, lequel permet aux entreprises d’investir dans un modèle financier flexible OPEX, plutôt que de mobiliser des capacités de financement importants au début du projet.
Opter pour un système d’information cloud n’est pas un passage obligé pour les entreprises. Toutefois, certains de ses préceptes seront précieux pour être en mesure de disposer d’un SI robuste, facile à maintenir, évolutif et capable d’intégrer de nouvelles activités et organisations. Le cloud s’accompagne en effet d’un changement de paradigme, où l’ERP colle au plus près des standards, les spécifiques étant développés non plus en son sein, mais à sa périphérie. C’est ce que permet la SAP Business Technology Platform (SAP BTP), qui offre aux entreprises d’adhérer aux standards du marché pour leur ERP, tout en leur ouvrant les portes de technologies innovantes à adopter sur leurs processus critiques pour se démarquer de la concurrence.
Enfin, le cloud peut également ouvrir une porte vers une approche Green IT en s’appuyant sur des environnements standards existants permettant de mieux planifier la supply chain et d’en faire un suivi de son empreinte écologique et sociale.
Article rédigé par Cyril Grabsch, Directeur des Opérations Nagarro France et Jean-Christophe Klarer, Head of Application Services chez Nagarro France